Une lutte constructive

Le retrait de Bridgestone, fournisseur historique de pneumatiques de la Formule 1 depuis 13 ans, est-il un réel problème ?

Au vues de ses possibles remplaçants, la question a lieu d’être posée.

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En effet, les trois firmes coréennes (Kuhmo, Hankook et Nexen) prêtes à prendre le relais seraient une bénédiction pour les intérêts internationaux (et donc économiques) de ce sport.

L’émergence des pays asiatiques au sein de la Formule 1 ne se limite pas à la simple création de circuits et à l’organisation de grand-prix (Malaisie, Chine, Singapour, Corée en 2011…) mais s’étend à présent jusqu’à une implication industrielle importante, avec la présence de grandes manufactures.

La fourniture de pneumatiques en Formule 1 est un marché important et attractif. Seulement, le monopole l’est moins. Seule la compétition est valorisante. Battre son adversaire sur son propre terrain démontre à la fois son implication, et sa supériorité technique.

Les mémoires collectives retiennent d’avantage les luttes Michelin contre Bridgestone des années 2000 que l’hégémonie solitaire du manufacturier japonais dans les années suivantes. Sans parler des progrès techniques et des performances accrues des monoplaces qui profitent de la saine émulation résultant de cette compétition. Un investissement de près de 100 millions d’euros (chiffre avancé par Bridgestone pour l’année 2009) ne se fait pas sans certaines garanties.

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Tout prête à croire donc, si la F.I.A. réfléchit de manière constructive, que deux manufacturiers de pneus se partagerons la grille de départ la saison prochaine.

Si un retour de Michelin et Pirelli semble utopique, la lutte devrait donc s’orienter vers le pays du Matin Calme qui se retrouvera donc sous les feux de la rampe mondiale dès 2011.

Axel B.

2 réflexions sur “Une lutte constructive

  1. a l’instar du moteur le pneu est devenu un élément quelconque qui ne fait plus la différence, seul l’aérodynamique fait encore un peu la différence.

    le fait d’avoir 2 fournisseurs de pneu serait bon pour la compétition mais cela va à l’encontre de la politique de limitation des coup et des essais privés.

    Réponse
  2. Ta remarque est pertinente, mais je ne suis pas forcément convaincu du bienfait de la limitation des essais privés…la recherche et le développement ne se faisant plus sur la piste mais dans les usines, le temps passé et le coût effectif de ces recherches restent sensiblement le même. Beaucoup d’écuries partagent ce point de vue.
    Mais malgré le réduction des essais, la compétition entre plusieurs manufacturiers de pneus sera toujours meilleure pour la compétitivité des voitures et pour la beauté du spectacle…les essais se feront directement sur la piste pendant les courses.
    La F1 ne doit pas devenir une formule monotype, même sous couvert de réduction des coûts.
    Mais je suis bien d’accord que la contradiction entre compétition et réduction des coûts reste le nœud du problème pour la FIA. Comment satisfaire le public en essayant de dépenser moins ?

    Réponse

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