Il faut être rapide…même à l’arret !

Depuis trois ans, même si les ravitaillements en essence sont devenus interdits durant les Grands Prix, les arrêts aux stands sont devenus encore plus cruciaux dans la stratégie de course qu’auparavant. On constate même une « guerre » de la rapidité entre les différentes écuries.

Licence Creative Commons / Mark McArdle

McLaren est une fois de plus l’équipe à battre cette saison. Pas uniquement sur la piste, mais surtout dans les stands où son équipe de mécanicien fait des miracles.

En effet, lors de chaque Grands Prix, l’écurie britannique fait des exploits            et bat souvent ses propres records de rapidité lors des arrêts aux stands. En moyenne, il faut trois secondes, voire parfois moins, aux hommes en gris pour changer les quatre pneumatiques de leurs flèches d’argents.

Cette bataille dans les stands est autrement plus difficile que le ravitaillement en essence étant interdit depuis trois saisons, la durée d’un arrêt s’est fortement réduite. Il faut donc gagner du temps sur peu de mouvement, ce qui n’est pas le plus facile. Et on le sait bien, la Formule 1 est une véritable course contre le temps, fort logiquement.

Cette lutte intense contre le temps est tellement ardue, que même les meilleurs en font parfois les frais.

Si McLaren est si forte en ce domaine du point de vue statistique, cela ne l’empêche pas de faire des bourdes durant les courses qui lui coûtent souvent la victoire. Au Bahreïn, c’est Jenson Button qui en a fait les frais, l’empêchant de se battre pour le podium, et en Chine, ce fût au tour de Lewis Hamilton d’être ennuyé par un écrou de roue récalcitrant, le mettant hors de portée de la victoire dominicale et l’empêchant de défendre loyalement sa première position au championnat du monde. Une crainte supplémentaire est également survenue lors du récent Grand prix d’Espagne ou un cric mal retiré à bien failli faire décoller le même Hamilton et mettre fin à sa belle course d’attaque.

Mais toutes les équipes ont bien compris l’importance de cette action en course. Williams, par exemple, a fait appel au sprinteur retraité Don Johnson pour qu’il peaufine les moindres gestes de son équipe de mécaniciens lors du ballet de changement de pneumatique.

Et on l’a bien vu, même si Pastor Maldonado a réussi une course formidable en Espagne, les ravitaillements ont été une fois de plus cruciaux. La pression est telle sur les mécaniciens qu’il est maintenant devenu monnaie courante de voir une erreur, même minime, se glisser durant ce ballet. La roue arrière gauche du pilote vénézuélien aurait bien pu être le grain de sable qui l’aurait empêché de remporter sa première victoire…mais la chance était du côté de Williams en course cette fois-ci !

La science de la course ne se passe donc pas uniquement sur la piste. Si la Formule 1 est à la pointe de la technologie, on s’aperçoit aussi que chaque détail est observé, et que le comportement et la compétitivité humaine sont également les meilleures. C’est ce qui rend ce sport à la fois si passionnant et indécis.

Axel B.

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