La F1 se paye une toile !

Paradoxe intéressant : alors que la diffusion télévisuelle de la Formule 1 en France est passée sur une chaine payante, la discipline va se montrer au plus grand nombre en se payant le luxe d’une projection cinématographique, événement de la rentrée 2013.

Licence Creative Commons / Gillfoto

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Tout le petit monde de la Formule 1, et même celui du septième art, en parlent depuis longtemps désormais. Le film qui va retracer l’affrontement épique et tragique entre Niki Lauda et James Hunt pour l’obtention du titre de champion en 1976 est sur le point d’affoler les salles de cinéma du monde entier.

Depuis 1966 et le fameux « Grand Prix »  de John Frankenheimer, jamais la Formule 1 ne s’était affichée sur la toile blanche. Il aura fallu la passion et le talent de Ron Howard et de Peter Morgan pour s’attaquer à ce monstre qu’est la Formule 1. Il est en effet très difficile de mettre en scène toutes les fibres qui font de cette discipline automobile une des plus particulières et des plus mystérieuses. La compétition, la rivalité, la politique, le danger, la passion, la vitesse, sont tous des termes qui collent parfaitement à une description de la Formule 1. Mais comment réussir à retranscrire tout cela de manière magique et réelle ? Ron Howard, en se plongeant dans l’histoire de ce sport, a vite compris que la saison 1976 offrait déjà la dimension dramatique recherchée pour en faire un film de qualité.

L’affrontement entre le froid et calculateur Niki Lauda, touché par le destin en plein milieu de la saison, et le fantasque et fêtard James Hunt, finalement héros malgré lui du championnat, a de quoi fasciner le plus ignorant et le moins adepte de sport automobile.

Il est donc très rare de voir la Formule 1 s’afficher ainsi. Bernie Ecclestone, garant des droit commerciaux et de diffusion de la discipline, et donc de ses archives, en a fait un point d’honneur dans sa conception de la représentativité de la Formule 1. La rareté fait monter les prix et fait vendre encore plus. Il est très difficile de trouver, même sur Internet, des images d’archives plus ou moins complètes, et encore le grand écran n’échappe pas à cette main mise sur l’image. Cette fois-ci, Ecclestone a semble-t-il offert sa bénédiction pour ce projet qui, avec les personnes qui en sont à l’origine et à la conception, devrait être une vrai réussite.

Si James Hunt n’est malheureusement plus là pour témoigner de cette époque et pour donner son avis sur le film, Niki Lauda, plus que jamais survivant, semble réellement enthousiasmé par le projet et s’est même investit personnellement en donnant son avis et en corrigeant même certaines absurdités du scénario. Lauda, homme discret mais toujours présent, mérite bien cet hommage et son histoire, rocambolesque en cette année 1976, mérite également d’être connue du plus grand nombre.

Le résultat final sera visible dans les salles de cinéma en France à compter du 25 septembre, et nul doute que, comme par le passé, Ron Howard se sera appliqué à faire de ce film un blockbuster qui ravira autant le plus fanatique de Formule 1 que l’admirateur d’épopée dramatique.

Axel B.

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