Le grand théâtre de Montréal

Depuis quelques années, le Grand Prix du Canada nous offre un spectacle étonnant avec son lot de rebondissements et d’événements exceptionnels. Le circuit Gilles Villeneuve est souvent le cadre de courses qui ont marqué l’histoire de la Formule 1 de bien des manières.

(c) DR

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Organisé depuis 1978 à Montréal sur l’île Notre-Dame, Le Grand Prix se déroule sur le circuit qui prend le nom de Gilles Villeneuve en 1982 après le décès de celui qui avait été le premier pilote à s’imposer sur cette piste. Le Canadien a laissé une empreinte forte en Formule 1 et, ironie de l’histoire, près de vingt ans après, c’est son fils, Jacques, qui pilotera sur cette piste mythique, sans jamais cependant réussir à s’y imposer comme l’avait fait son aïeul.

La course québécoise a toujours été très animée et nous a offert des Grands Prix et des événements qui sont restés dans l’histoire. La nature atypique du tracé, serré et entre les murs, qui n’est pas sans rappeler Monaco ou Melbourne, est propice aux rebondissements.

L’image forte de ces dernières années est sans conteste l’effrayante sortie de piste de Robert Kubica au volant de sa BMW-Sauber en 2007, lors d’une course qui a été ponctuée de nombreux coups de théâtre et marquée par le dernier podium en Formule 1 d’Alexander Wurz et l’étonnante sixième place de Takuma Sato au volant de sa Super Aguri.

Les accidents et accrochages sont souvent légion lors de la course, comme par exemple ce carambolage au premier tour en 1998 qui avait impliqué cinq voitures donc Wurz, Jean Alesi, Johnny Herbert, Jarno Trulli et Oliver Panis. Ce dernier avait d’ailleurs été victime d’un grave accident, un an plus tôt, se brisant les jambes dans une vilaine sortie de piste en fin de course qui lui fera manquer la suite d’une saison qui semblait prometteuse au volant de sa Prost-Mugen-Honda.

Et puis comment ne pas parler de sorties de piste sans évoquer le fameux mur des champions, dans la dernière chicane du circuit, qui a vu tant de champions du monde s’écraser contre ce géant de béton qui arborait avec défiance et non sans une certaine ironie le slogan maintenant devenu célèbre : « Bienvenue au Québec ! »

Des courses folles ont aussi émaillé l’histoire du Grand Prix du Canada avec comme dernière référence la course de 2011. Interrompue pendant plus de deux heures, avec six interventions de la voiture de sécurité dans des conditions climatiques dantesques, la victoire reviendra finalement à Jenson Button qui, au volant de sa McLaren, volera la première place dans le dernier tour à un Sebastian Vettel en perdition. L’Anglais s’imposera après six arrêts aux stands et deux accrochages dans une épreuve qui aura duré plus de quatre heures avec toutes les interruptions.

Cette année, avec l’affrontement interne des deux pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg, la course pourrait bien être une fois de plus spectaculaire. Le Britannique part cependant avec un avantage certain puisqu’il s’est déjà imposé trois fois sur ce circuit en 2007, 2010 et 2012.

 

Axel B.

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