Pierre Gasly, l’espoir français de Red Bull

Alors que Jean-Eric Vergne va terminer son aventure avec Red bull à la fin de cette saison 2014 de Formule 1, la mine de talent autrichienne prépare encore et toujours l’avenir avec notamment un jeune espoir français, Pierre Gasly, 18 ans, que nous avons rencontré lors des meetings World Series By Renault sur le circuit Paul Ricard, au Castellet, le week-end dernier.

(c) Cédric Ciampini

(c) Cédric Ciampini

De plus en plus, la jeunesse semble être l’apanage de la Formule 1. L’arrivée prochaine de Max Verstappen, à seulement 17 ans, a de quoi inquiéter toute une génération de pilotes qui court dans les formules de promotions avec le rêve ultime en tête d’accéder un jour à la Formule 1.
Parmi eux, un Français se démarque, pas uniquement parce qu’il est soutenu par la grande famille Red Bull, mais aussi parce qu’il est talentueux. Actuellement à la 3ème place du championnat de Formule Renault 3.5. au volant d’une monoplace de l’écurie Arden, Pierre Gasly ne se souci pas de la pression inhérente à son statut de pilote Red Bull. Il fait déjà preuve au contraire, d’une étonnante maturité pour un garçon de son âge : « Je suis aux portes de la Formule 1, et les gens attendent de moi que je performe. » Nous confie-t-il après sa belle deuxième place lors de la première course du week-end varois, qu’il ponctuera pas une pole position le dimanche. « Red Bull apporte beaucoup de chose, après il y a aussi de la pression donc il faut savoir la gérer. Mais cela reste une filière qui apporte du positif. »
Il ne s’inquiète donc pas de la politique de la firme autrichienne, souvent impitoyable avec ses jeunes talents comme Sebastien Buemi, Jaime Alguersuari ou plus récemment Jean-Eric Vergne : « Tout dépend comme on voit les choses. Ils ont lâché beaucoup de pilotes, c’est sûr, mais ils en ont aussi amené beaucoup, et c’est le seul programme qui en ait apporté autant comme Vettel, Vergne, Kvyat, Ricciardo…C’est sûr que ça tourne car ils ont beaucoup de pilotes mais on voit aussi que cela fonctionne quand on voit les performances de Vettel ou Ricciardo cette année. Kvyat marche très bien aussi et Jean-Eric [Vergne] a fait de bonnes courses. Ferrari, McLaren ou Lotus n’ont pas de programme qui amènent autant de pilotes. » Bien entendu, le jeune français connait les règles du jeu et sait ce qu’il doit faire pour séduire Helmut Marko et le grand patron, Dietrich Mateschitz : « Avec Red Bull, c’est quitte ou double. Soit tu leur plais et c’est la voie royale jusqu’à Red Bull Racing, soit ils ne sont pas assez content de toi et c’est fini. »

(c) Cédric Ciampini

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Mais si le talent est primordial pour Red Bull, l’aspect marketing est aussi très important pour la marque. La titularisation de Max Verstappen, 17 ans en 2015, chez Toro Rosso pour la saison à venir, a quelque peu bousculé le monde la Formule 1 et a mis en avant l’intérêt commercial et médiatique de la marque. Lorsque l’on pose la question à Pierre Gasly de savoir si seul le talent pur et dur est le principal critère de la marque, il répond très justement : « J’allais dire oui jusqu’à ce que la nouvelle concernant Verstappen sorte. Forcément il y a le côté marketing qui joue, mais ils ne vont pas non plus mettre quelqu’un qui ne met pas un pied devant l’autre en Formule 1. Forcement, il est très bon, sinon il ne serait pas là et tout le monde sait qu’il est bon. Mais des pilotes très bons aux portes de la Formule 1, il y en a beaucoup aujourd’hui. Après ce sont des petites choses qui font la différence comme l’âge, l’image, tout ce que ça peut apporter. Je pense qu’il a eu toutes les cartes en mains qui ont joué en sa faveur et l’opportunité aussi, car ce n’est pas donné à tout le monde de l’avoir. On verra ensuite ce qu’il va faire. »

A n’en pas douter, Pierre Gasly fait parti de ses jeunes talents qui frappent aux portes de la Formule 1 à plus ou moins court terme. Une chose est sûre, Red Bull compte déjà sur lui pour l’avenir. Il va réaliser dans la semaine sa première séance de simulateur de Formule 1 et l’équipe compte sur lui dans les mois à venir pour, à terme, faire du développement pour les week-ends de course. Le vivier français en Formule 1 n’est pas prêt de se tarir.

Axel B.

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