Ferrari voit rouge

Depuis le début de la saison, la Scuderia Ferrari n’est plus que l’ombre de l’équipe qu’elle était l’an dernier. Les ambitions, les espoirs et les victoires se sont envolées pour laisser place aux doutes, aux rumeurs et aux contre-performances.

Räikkönen_Spain_2016

Licence Creative Commons / Lala_77

Symptomatique du mal-être de Ferrari cette année, le premier virage du Grand Prix de Belgique qui a vu l’accrochage entre Sebastian Vettel et Kimi Raikkonen, pourrait résumer à lui seul la situation de la Scuderia en cette saison 2016.

L’an dernier, pourtant, les voyants étaient au rouge. Sebastian Vettel apportait une fraicheur bienvenue dans les garages après la guerre psychologique entretenue un peu trop longtemps avec un Fernando Alonso démissionnaire.

Trois victoires plus tard, les hommes en rouge se voyaient déjà rêver de titre en 2016 grâce à leur quadruple champion du monde et son fidèle et peu encombrant coéquipier, Kimi Raikkonen.

Mais bien entendu, comme cela peut être courant en Formule 1 et plus particulièrement chez Ferrari, rien ne s’est déroulé comme prévu et les déconvenues sont venues ternir les sourires de Maurizio Arrivabene et Sergio Marchionne, pourtant d’habitude peu expansifs.

Désormais, Ferrari fait la Une des tabloïds et des magazines sportifs italiens pour annoncer le départ de tel ou tel membre de la direction, ce à quoi le grand patron Marchionne répond en disant que même sa place est menacée si les résultats escomptés n’arrivent pas. Pas de quoi mettre l’équipe dans de bonnes dispositions psychologiques pour affronter les difficultés techniques qui semblent la déborder actuellement.

Finalement, tout cela ne mettrait-il pas en exergue les propos de Fernando Alonso qui exposait à qui voulait bien l’entendre que travailler pour et avec Ferrari restera comme un des moments les plus compliqués de sa carrière. Frôlant le titre à plusieurs reprises, l’Espagnol n’a jamais réussi à être couronné en rouge et la pression italienne devenu trop encombrante, il décida alors d’aller voir ailleurs.

Une situation que Sebastian Vettel commence peut être à mieux comprendre, à moins que les changements salvateurs de réglementation pour 2017 viennent sauver tout ce beau monde d’un immense gâchis, une fois de plus…

Axel Brémond

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