Le mois de janvier sonne le réveil de la Formule 1, avec une cascade de présentations des nouvelles monoplaces. Si depuis quelques années, les shows luxueux ont laissé la place à des annonces plus sobres, l’excitation reste la même.
Fini le temps des fastueuses présentations de monoplaces dans des décors de plus en plus grandiloquents ! Le paroxysme atteint au milieu des années 2000 avec les palmes d’or d’originalité décernées à Jordan ou Benetton, entre autres, a laissé place à plus de sobriété de nos jours.
Depuis deux ans, Williams nous fait découvrir son nouveau millésime à travers la couverture d’un prestigieux magazine britannique spécialisé, F1 Racing, accordant donc une exclusivité remarquable à ce dernier et des économies substantielles bienvenues à l’écurie concernée. D’autres ont également fait le choix de la praticité, comme Ferrari par exemple, qui présentera sa nouvelle SF15-T en direct sur internet, comme de coutume désormais pour un certain nombre de ses concurrents.
Quoi de mieux au final que d’utiliser les nouvelles technologies comme support de présentation d’une ingénierie qui se veut à l’avant-garde ? Le logique semble tellement évidente que l’on ne saurait reprocher un certain manque de glamour à ce choix. Toutefois, l’excitation du public et des passionnés demeure la même, à l’idée de découvrir les nouvelles formes et les nouvelles livrées des monoplaces.
En réalité, il s’agit surtout des nouvelles livrées, tant les formes des monoplaces évoluent à vitesse grand V entre le mois de janvier et le mois de mars, date du premier Grand Prix de la saison. Les essais hivernaux révélant leur lot de difficultés, l’adaptabilité des équipes techniques est grande. De là, parfois, la facilité pour certaines écuries de présenter courant janvier une monoplace modèle 2014, mais sous ses nouvelles couleurs, comme l’a fait Force India la semaine dernière dans les nouvelles contrées mexicaines (qui seront d’ailleurs bientôt visitées par la Formule 1). Une rare touche d’exotisme en ce début d’année.
Restera toutefois l’excitation de connaitre la nouvelle allure des Ferrari, hideusement décevantes en 2014, ou encore le choix des nouvelles couleurs de McLaren, influencé par Honda ou un éventuel sponsor-titre. Il se murmure même qu’une révolution colorée pourrait intervenir chez la chancelante Sauber, qui pour éviter de se mettre dans le rouge pourrait choisir le bleu et jaune de son nouveau sponsor brésilien, attiré par la nouvelle recrue, Felipe Nasr.
Ces interrogations, futiles mais néanmoins excitantes, trouveront des réponses dans les jours à venir, avant que la compétition ne reprenne ses droits sur la piste, en direct des antipodes.
Axel B.